Quelle formule pour l'Allemagne?
Depuis le début de cet Euro, l’Allemagne assure sans impressionner. Malgré un effectif cohérent, ce gros crado de Joachim Löw ne semble pas trouver la bonne formule devant. En effet, avec seulement trois petits buts marqués en autant de matchs, dont un très léger 1-0 face à ces nains de jardins d’Irlandais, nos voisins teutons n’ont pas franchement épaté. Alors, quelle solution pour Löw ?
Pour rester dans la dynamique : Özil – Müller – Götze – Gomez
La solution la plus cohérente pour Joachim. D’abord pour rester dans la lignée du match face à l’Irlande, puis parce que Gomez, malgré le fait qu’il joue dans un club en carton à l’année, apporte quand même un poids non négligeable à l’attaque de la Mannschaft. Outre le fait que le – jadis – super Mario Götze passe au travers depuis le début de la compétition, la complémentarité Özil – Gomez couplée aux fulgurances de Müller peut faire sauter n’importe quelle défense. OMG.
Pour les idées de Löw : Özil – Draxler – Müller – Götze
Appelez-le GuardioLöw. Jouer sans véritable numéro 9, c’est la nouvelle hype lancée par l’ancien coach du Barça. Jouer avec un plot devant, c’est la touche Joachim. Heureusement, si Mario est naze, il peut compter sur le trio Draxler – Özil – Müller pour l’animation offensive. Si Götze se décide à quitter son mode Löw battery, cela peut faire mal.
Pour faire jouer les coiffeurs : Weigl – Sané – Podolski – Schürrle
Une attaque alliant jeunesse et expérience. Leroy Sané et Julian Weigl, 40 ans à eux deux représentent surement l’avenir de la Nationalmannschaft. Pour l’instant, ils sont réduits à cirer le banc des stades français (prends ça Lucas Digne), mais Joachim peut compter sur eux pour faire souffler ses cadres. Epaulés par le super sub Schürrle, le Souleymane Camara germanique, et par l’expérimenté Podolski, dont on ne connait toujours pas la raison de sa sélection. Comme Mario Götze, en fait.
Pour les oubliés : Reus – Bellarabi – Brandt – Klose
Déjà, ne pas prendre Marco Reus dans le groupe des 23 Allemands, on ne comprend pas. Mais oublier Klose, celui qui, depuis des années, tient la barraque, c’est incompréhensible. Miroslav, c’est quand même 16 pions en Coupe du Monde. Donne-lui sa chance de briller sur une compétition européenne, Joachim ! Après, il sera trop tard. De maison Klose à maison de retraite. Sorry, I’m Klosed.
Plusieurs formules sont donc envisageables pour Löw. Au moins, il n’y a pas débat au milieu : Kroos – Khedira, c’est du solide. Les derniers débats outre-Rhin se concentrant sur le poste d’arrière droit disputé par Kimmich – intéressant hier soir – et Höwedes, le sélectionneur allemand a l’embarras du choix. Un vrai méli-méLöw. Mais de quoi voir venir pour percer les défenses adverses dès les huitièmes de finale. Blitzkrieg.