Tuto: Albanie

Salut bande de salopes ! Aujourd’hui on vous explique comment Dédé la boucherie a maté ces tziganes d’Albanais.

Premièrement, tu crées la surprise « taqueutiquement » en passant du 4-3-3 au 4-2-3-1 en misant tout sur monsieur Payet, l’antillais qui claque toutes ses frappes sous la barre. Sur les côtés, de la vitesse, qui rime avec jeunesse. C’est bien joli de faire des rimes, mais Martial ça rime aussi avec crotale. Résultat : sorti à la mi-temps le précoce. La première fois, c’est toujours trop court.

Passé la désillusion de l’inefficacité de la mise en place tactique de notre raciste de sélectionneur, place à ce qu’il se passe vraiment sur le terrain : .

Malgré notre bonne volonté, on préfère vous épargner ça. On s’est tellement fait chier devant ce match-laxatif que nos voisins du dessous en ont encore dans les cheveux. A la rédac, c’était soit la sieste soit la cuite. Un supplice.

Même les tribunes étaient soporifiques. Visiblement, les holas toutes pétées, les drapeaux agités en permanence et la Marseillaises toutes les 5 minutes ne camouflent pas ce public de footix qui a obtenu sa place au stade grâce au comité d’entreprise de papa. Ah ça ! C’était le bon temps quand on y pendait des effigies de nabot à picots dans les virages ! Ca donnait un côté Stalingrad. On s’ennuyait moins.

Heureusement qu’un match de foot se coupe de 15 minutes de pause durant lesquelles on peut se détendre devant les pubs. Ça permet aussi à Dédé l’Union Sacrée de procéder à quelques changements, et à ta vessie de faire la vidange. Du coup, on fait rentrer Paul Pogba, avec son big coq sur le crâne (oui vous l’avez). Seulement pour se rendre compte que la seule chose qui a pris un savon lors de la pause, c’est la pelouse du Vél’, sur laquelle les triples loops s’enchainent avec les triples loupés des Français.

Dédé la grimace décide alors de se bouger le derrière en faisant rentrer ses avants. Grizzi claque sa tête alors qu’il avait été transparent depuis son apparition pour ouvrir le score, alors qu’APG, bien content de jouer contre ses cousins humains des Balkans, nous gratifie d’une superbe passe triple Axel décisive pour l’inévitable Dimitri, de retour en grâce à Marseille. En revanche, c’est un retour un Grèce rapide qui attend les Albanais, puisque bientôt éliminés, et surtout puisque l’aéroport le plus proche se trouve chez leurs voisins. Eh oui, l’Albanie, c’est pas assez plat – contrairement à leurs femmes – pour accueillir un aéroport.

2-0 score final. De quoi faire bonne impression à l’écrit alors que les 93 minutes ont été une vraie purge. Ceci-dit, à Marseille, c’était du niveau Ligue des Champions pour les fans.

Mais bon, comme dit Dédé, « L’important, c’est les trois poués ».

Ouais, et on essaie de faire mieux face à nos voisins rationnés d’Helvètes. Hein, Didier ?